Voici 11 publicités des années 90's qui montrent qu'on a vraiment changé d'époque !
Tout ce temps gagné grâce à Minitel ! (Benoît Raphaël).
C'est en feuilletant un vieux Géo que j'ai eu la révélation. Géo fait partie de ces magazines intemporels, que l'on peut lire et revoir des années après : ils nous parlent plus de traditions, de peuples éloignés et de nature, que de faits de société.
Le vertige, je l'ai eu en découvrant les publicités qui rythmaient les pages. J'ai regardé l'année : 1990. C'était il y a 23 ans.
C'est beaucoup et c'est peu, si l'on compare années 80 et années 60, années 30 et années 10, par exemple...
Pourtant, entre 1990 et 2013, il y a eu Internet et le téléphone mobile. Et ça change tout : séquence vintage.
Véritable exception française, littéralement programmée par l'Etat, le Minitel a rempli des poches de nombreux pionniers, et fait sourire les américains.
Puisqu'on vous dit que tout est sur le Minitel (Benoît Raphaël).
Vous ne vous souvenez peut être pas du 3615 MGS (Minitel Guide des Services, mais tout le monde a entendu parler du fameux 3615 ULLA)...
Cette version était déjà plus avancée que le vieux cube marron, à l'écran noir et blanc, de première génération.
La sympathique petite allure soviétique allait de pair avec ses fonctionnalités : l'accès à un réseau national d'informations, le même pour tous, avec un outil unique.
Rapidement, le Minitel est surtout devenu un immense déversoir à fantasmes, dont certains services flirtaient plus ou moins ouvertement avec la prostitution.
Le top du top : le téléphone transportable.
A l'époque, si on voulait être au top de la modernité, il fallait avoir un téléphone transportable. Pas sûr que l'engin permette de draguer, mais le téléphone de voiture devait tout de même faire son petit effet.
Ce téléphone transportable couramment dénommé Radiocom 2000 avait une valise "batterie-télédiffuseuse", plus grosse que le téléphone lui-même. Impossible de passer inaperçu.
Les communications coûtaient un oeil et étaient quasiment publiques.
NOTA : Un simple scanner de chez Tandy (marque disparue aujourd'hui) vous permettait de balayer une bande de fréquences UHF et de jouer les grandes oreilles à peu de frais ! (Le numérique n'existait pas encore, je vous le rappelle)...
Une gamme de téléphones qui ne vous quitterons plus (Benoît Raphaël).
Celui là aussi, il parait très moderne. On dirait un visiophone pour espion. En fait il s'agit d'un magnétoscope portable, fonctionnant avec des cassettes VHS. Hum...
Comment se passer d'un TV-Scope ? (Benoît Raphaël).
Et parmi tous ces bijoux de la technologie, n'oublions pas le fax (pour fac-similé). On glissait un papier dans la machine et il ressortait à l'autre bout de la planète, souvent un peu tremblé avec de grosses traces noires et s'effaçait avec le temps (papier thermique). Magique !
Il existe des entreprises ou des administrations qui me demandent encore aujourd'hui mon numéro de fax... mon numéro de quoi ????
Le télécopieur au service des entreprises (Benoît Raphaël).
Cet appareil photo ressemble à un appareil numérique. C'est le dernier Samsung ? Ah, non. C'est un argentique.
Fixer vos réunions familiales "comme une rosée de printemps" (Benoît Raphaël).
A l'époque, on prenait des photos avec des pellicules limitées à moins de 30 poses, puis il fallait attendre entre une heure et plusieurs jours chez le développeur, pour les avoir sur papier. Ca coûtait un oeil, les souvenirs de vacances...
Il était donc impossible de prendre des photos de ses pieds pour les poster sur Facebook (Face quoi ???).
Et l'on peut même en faire des diapos (Benoît Raphaël).
Je ne vous parle pas même pas de la vidéo familiale sur cassettes. Certaines caméras de très haut de gamme pouvaient tenir dans la main.
Quand ma fille est née, en 1991, j'ai acheté un caméscope épaulier qui utilisait les VHS du magnétoscope de salon, pour 14.000 ou 17.000 francs de l'époque (une fortune), je ne sais même plus. Notez que je l'ai toujours, mais que même Emmaüs n'en veut pas.
La caméra passe-partout et design : indispensable (Benoît Raphaël).
Dans les 90's, l'ambiance était un tantinet différente.
- A l'époque, l'alcool était romantique (si, si) et il s'affichait dans les magazines.
Emporte moi au bout de la voie ferrée (mais pas sans alcool) ! (Benoît Raphaël).
- A cette époque, la cigarette était classe... (Beurk) !
Une cigarette, un écrin (Benoît Raphaël)
- A cette époque, une publicité pouvait même ressembler à un poster de Playboy...
L'agence Melia rend hommage aux femmes (Benoît Raphaël).
Finalement, c'était pas si mal les 90's, même sans Internet et même sans téléphone portable ! C'était même une époque formidable !
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