L’appareil, qui peut résister à une explosion nucléaire, a été reperé en survol de Moscou. Dans l'attente, l’offensive russe en Ukraine s’enlise, et le repli des troupes dans le Donbass n’est pas aussi efficace que prévu, alors que le 9 mai approche.
Ce jour est l'occasion de fêter une victoire symbolique. Pourquoi cette date ? Le 9 mai est une fête nationale, un rendez-vous militaire important, et ce doit être un jour de victoire.
Le 9 mai coïncide avec la reddition des nazis face aux alliés, dont l’union soviétique. La Russie a annoncé qu’elle ne chercherait pas à frapper fort ce jour précis, mais il est certains qu'elle fera étalage de sa puissance militaire lors des traditionnels défilés : soldats, blindés et... avions.
Ce sera notamment le moment de ressortir du hangar le "Doomsday", encore appelé l’avion de l’apocalypse, destiné à la protection des responsables russes, dont le président. Il a été repéré en train de voler près de Moscou, et on devrait le voir survoler la place rouge, même s'il n'a plus été vu depuis 2010.
Le monstre est un Ilyushin II-80, qui peut résister à une explosion nucléaire. La Russie possède 3 exemplaires de ce bunker volant, estimé à 500 millions de dollars. L’avion n'a pas de fenêtres et doit permettre à Vladimir Poutine de diriger son pays en temps de guerre nucléaire.
Comme ce dernier a régulièrement brandi la menace d’un recours à la bombe atomique, la Russie veut en profiter pour faire preuve de sa puissance et rappeler qu’elle a des arguments nucléaires.
J'aurais préféré vous parler de la poutine, le plat Québécois consistant en des frites mélangées à du fromage en grains et nappées d'une sauce brune, mais je suis hélas obligé, vu les circonstances, de vous soumettre mon analyse.
Comme en 2014, lors de la conquête de la Crimée, l'offensive en Ukraine était censée être une simple "opération militaire spéciale", et l'Occident l'a cru naïvement… Il s'agit peut-être de l'avis des mêmes experts qui assuraient que Poutine n'irait pas après le "Dombass", et qu'il était inconcevable qu'il aille jusqu'à Kiev.
Après ces 9 jours de guerre, nous voyons bien qu'il en a été autrement, et que non contents d'avoir fait tirer cette nuit sur la centrale nucléaire de Zaporijjia (la plus importante d'Europe) avec des chars à canon thermique, d'avoir à peu près rasé la ville de Kharkiv en employant, le cas échéant, des bombes thermo-bariques, certains généraux envisagent au grand jour une destruction programmée de Kiev, avec des bombes atomiques de faible puissance, ce qui n'existe pas.
La victoire facile que Vladimir Poutine espérait n'a pas eu lieu car la résistance des Ukrainiens a été sous-estimée, tandis que Moscou qui misait sur une relative apathie de l'Occident, affronte aujourd'hui un bloc uni, et des sanctions certes sans grand effet pour l'instant, mais inédites.
L'Union européenne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres, ont décidé de frapper au portefeuille, d'empêcher les avions russes de circuler, et d'isoler le pays de l'économie mondiale. Au pouvoir depuis plus de 20 ans, assis seul au bout de tables longues comme un jour sans pain, dans les immenses salons du Kremlin, Vladimir Poutine apparaît comme un chef d'état isolé.
Son entourage ne lui rapporte (par peur) que ce qu'il souhaite entendre, mais dans la rue, malgré les risques graves de déportation ou pire encore, qui pèsent sur eux, des milliers de Russes osent contester l’offensive menée par le maître du Kremlin.
Poutine prête-t-il attention à l’avis des citoyens russes qui le contestent ? Non.
Le poids des sanctions finira-t-il par affaiblir le chef de l’État russe ? Non.
Jusqu’où ira Poutine pour assouvir sa soif de reconquête d’un empire perdu ? C'est bien là le problème. Brutal, acculé, et capable de la pire des fuites en avant dans un maelström de folie, Vladimir Poutine est devenu incontrôlé et incontrôlable.
Ayant un profond mépris pour la vie humaine (des autres), il préférera une apothéose destructrice quitte à faire des millions de morts en Ukraine et engendrer des dégâts incommensurables au sein même de son propre pays, la Russie voisine.
N'a-t-il pas réaffirmé sa détermination et annoncé "suivre son plan"? Après le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijjia, en Ukraine, la nuit dernière, l'inquiétude est encore montée d'un cran depuis l'annonce, il y a quelques jours, de la mise en alerte de combat des moyens de dissuasion ?
En d'autres termes, Poutine peut-il décider seul de déclencher l'arme nucléaire, et quel est le protocole ?
Depuis le début de l'offensive, la Russie a menacé l'OTAN et ses alliés d'une guerre nucléaire à plusieurs reprises, mais Poutine ne serait pas le seul décisionnaire d'une telle option. Décrit comme "paranoïaque" par les observateurs, ses positions sont de plus en plus tranchées, et il refuse le dialogue, réfugié, parait-il, quelque part en Sibérie, dans un bunker. C'est un homme assez complexe, qui, au début de son règne, en 2000, faisait juste un tout petit peu attention à l'opinion de l'Occident, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, où il se moque éperdument de tout.
Même si le protocole de déclenchement de l'arme nucléaire russe n'est pas officiellement connu, les experts s'accordent à dire que le président russe doit avoir l'aval de plusieurs personnes pour appuyer sur le bouton rouge. Dans ce processus collégial, le maître du Kremlin aurait besoin de l'accord du ministre de la défense et du général, chef d’état-major des armées (les deux types dont les visages reflètent un parangon de jovialité, assis à côté de lui lors de l'annonce citée supra).
Quelle est la marge de manœuvre ?
Selon un dispositif de communication crypté pour ordonner le lancement d'une frappe nucléaire, l'action combinée se partage entre ces trois personnes (dont Poutine). Même si le chef d'état-major russe est à même de bloquer une frappe nucléaire, sa tactique de guerre n'étant guère compatible avec une attaque de cette envergure, on peut s'interroger sur sa réelle marge de manœuvre, dans le cas où Poutine venait a décider la mise en oeuvre de la force nucléaire.
A suivre au prochain épisode (si on est encore là), car heureusement, jusqu'ici, tout va bien…
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