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C'est ici que les athéniens s'atteignirent, comme disait le regretté Frédéric Dard. Comme je vous l'avais dit dans mon dernier billet, nous sommes entrés dans le confinement 2.0 (saison 3 du blog : confinement, futur reconfinement et confinement II… : on tourne en rond.
Que retenir de cette période passée de déconfinement ? La pandémie que nous vivons encore et encore a révélé bien peu de choses positives. Nous avons pris (pas tous) davantage conscience de notre fragilité, car nous sommes tous vulnérables devant ce fichu virus), des inégalités (le confinement est différent selon qu'on le vit en ville, en banlieue, en zone semi-rurale ou en campagne), de certaines pauvretés (ben oui, mais il est normal qu'avec le fruit du travail de toute une vie, on soit logé correctement), de l’importance des soignants et des "petites mains" (vous savez, ceux qui ne sont rien, comme dit l'autre), de notre manque de lien avec la famille, etc.
Il serait bon de prendre le temps (on va l'avoir) de méditer sur ces expériences de confinement, de déconfinement pour appréhender le reconfinement.
Sans défendre ce gouvernement que je n'apprécie guère, force est de reconnaître que la tâche n'est pas facile. Ils ont en même temps (du point de vue des marchés) la guerre 14-18, la guerre 39-45, celle d'indochine et celle de l'algérie, auxquels s'ajoutent les crises économique et sanitaire, avec e outre une surcouche de terrorisme.
Après le confinement, car ça arrivera bien un jour, notre vie sera ce que nous en ferons, mais c'est mal parti. Nous avons le temps d'y réfléchir et pas grand monde ne croit à un confinement de 2 fois 15 jours. Eu égard aux chiffres sanitaires et à ce qu'on ne peut pas annoncer en bloc aux français, il faut compter, je suppose, à minima 8 semaines.
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Quant à Noël (ooops, il faut dire, j'ai entendu, la fête d'hiver pour ne pas stigmatiser) et nouvel an, je vois bien les fêtes de fin d'année en petit comité et sous régime du couvre-feu…
Les responsables ont eu beau appeler aux responsabilités et au sens civique, rien n'y a fait. Je suis allé acheter des yaourts, des œufs, une lampe et quelques menues denrées pour les petits, et j'ai pu constater les mêmes errements antérieurs : caddies ressemblant plus à des tours de PQ qu'autre chose, chariots chargés de monceaux d'huile, de farine et de pates, caissières fatiguées et vigiles ayant l'amabilité d'un garde-chiourme de camp de prisonniers japonais.
Quant à la circulation, ce n'était pas mieux, bouchons, feux rouges grillés, klaxons et incivilités de conduite ont émaillé mon petit temps de trajet.
Et le confinement, me direz-vous ? Bof, on peut pas encore savoir… Je suis sorti dans le jardin dès potron-minet et la circulation sur la route m'a paru aussi dense que d'habitude. Toujours est-il que les travaux verts vont être moindres en ce confinement 2.0, à cause de la végétation au ralenti. J'ai déjà hiverné la débroussailleuse et les tondeuses (le carburant d'aujourd'hui supporte mal un stockage supérieur à 2 mois et au bout de 4, fait un magnifique caramel au fond des carburateurs, tout en bouffant les durites). Je ne me suis pas encore occupé du tracteur, mais à part faire le tour de la maison avec, il ne va plus beaucoup me servir puisque je ne peux même pas rendre visite à mon voisin. Le premier ministre a dit que c'était interdit, tout comme ça l'est de recevoir du monde (sacré coup de canif dans les libertés individuelles au sein de la sphère privée)… Mais bon, je prends mon mal en patience, car jusqu'ici, tout va bien !
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