Il y a un peu de tout, notamment des avis sur tout mais surtout des avis !
Les fêtes casse-pieds de fin d'année arrivent à grands pas, avec dans leur sillage les inévitables réunions de famille, autour d'un bon repas. Autant d'occasions qui peuvent très vite dégénérer pour des broutilles ou pour un avis qu'on ne partage pas. Une petite étincelle sert parfois à allumer un gros feu. Alors pour vous éviter tout désastre, voici les 10 conseils du jour. Il vaut mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler de :
- Politique.
Vos parents, vos enfants, vos boulets de beaux-frères, de belles-soeurs etc. ne pensent pas forcément comme vous. Plutôt que de rabâcher vos principes ou de casser les oreilles des autres avec ce sujet, on l'évite. Ce n'est pas de la lâcheté, c'est du bon sens.
- L'argent.
Tout le monde la sait. On n'aborde JAMAIS JAMAIS au grand JAMAIS le sujet du pognon à table au risque de se voir ressurgir des haines ancestrales. Il est impossible d'être d'accord quand il s'agit de fric. C'est le sujet "number one" pour déclencher des guerres indiennes. A n'aborder sous aucun prétexte. Incontournable.
- L'abus d'alcool, de cigarettes ou de téléphone.
A chaque "fête" (je ris), l'un ou l'autre membre de la famille suspecte un autre d'avoir trop forcé sur la bouteille, de trop fumer ou de ne pas pouvoir vivre sans son smartphone, même le temps d'un repas. S'en suivent des explications à n'en plus finir et le ton monte inévitablement. Evitez donc votre grain de sel pour de telles futilités. La conversation sera stérile.
- Les bébés.
L'éducation, les marques de couches et de tétine peuvent se discuter partout, mais pas à table. D'abord, ça ennuie ceux qui n'en ont rien à battre et la conversation se tournera inexorablement vers la "brebis galeuse" de la famille qui n'a pas encore d'enfant. Il est préférable de plonger dans son assiette pour ne pas mettre les pieds dans le plat (elle est pas mal, celle-là, hein ?).
- Les séparations/divorces/ex.
On évite d'aborder ce sujet épineux dans un moment joyeux, même si une séparation peut parfois l'être (joyeuse). C'est vrai que çà pourrit l'ambiance. Et quand celle-ci est bien plombée, tout le monde, croyant bien faire, donne son avis. C'est lourd. "Pourquoi as-tu laissé partir un(e) si chouette garçon/fille ?" Pire, cela peut être blessant pour votre nouvel amour (mais si, vous savez... la fille un peu trop fun que votre famille ne peut pas piffrer). Dans le genre, çà peut donner : "Tiens, j'ai recroisé (prénom de votre ex) la semaine dernière. On a prévu un match de foot/shopping/ou autre connerie, la semaine prochaine." Pas très classe.
- L'apparence physique.
Very important. On ne dit rien sur la tenue de la future belle-fille, les cheveux rouges ou longs du neveu, le strabisme du fils ou le nouveau percing de tel ou tel. On garde ça pour soi. Pourquoi risquer de blesser quelqu'un s'il (elle) est bien comme ça. D'autant plus que ce p... de repas tire à sa fin, alors autant ne pas se fâcher, on est dans la dernière ligne droite. Qui êtes-vous pour juger ? Nul n'est irréprochable et au prochain repas, vous allez vous prendre le retour. Alors, chut !
- Les vieux souvenirs.
Le temps des fêtes, on fait la trêve. Vous n'êtes pas au boulot et il n'est pas question de ressortir des vieux dossiers. On prend soin de laisser les photos ingrates d'adolescence loin de la table et du regard de ses enfants, de la nouvelle copine ou des futurs-ex beaux-parents. Plus certains souvenirs de m... ressortiront tard, mieux ce sera. Laissez-les prendre la poussière au grenier ou même mourir.
- Les rêves brisés.
On ne parle pas de la carrière prématurément arrêtée d'un tel, de promotion au boulot du frère qui a réussi, lui, ou des rêves artistiques contrariés de la tante au chômedu, sauf si vous voulez abréger le repas, ce qui peut être une solution pour éviter un incendie déclenché par un autre sujet interdit. Disputes et remords s'amèneront inevitablement au menu.
- Les phrases qui commencent par "tu ne m'as pas...".
Vous allez passer pour le/la geignard(e) de la soirée et gonfler toute l'assistance. Quoique ce soit, et même si c'est vrai, on ne le dit pas car c'est de l'huile jetée inutilement sur le feu, et çà ne changera rien. De plus, la ou les personnes envers qui vous pourriez avoir éventuellement des griefs n'en ont rien à foutre de vos états d'âme, alors ne gâchez pas la soirée des autres.
- Les bêtises du temps passé.
Silence radio si vous interpelle au sujet de la fugue de Jean-Jacques ou du feu mystérieux survenu dans l'abri de jardin alors que Pauline jouait avec des allumettes. Il est de bon ton de feindre l'ignorance. La personne concernée (frère, soeur, cousin, copine) vous sera éternellement reconnaissante de cette amnésie et changera de sujet de conversation.
La Saint-Nicolas commence le week-end prochain pour ceux qui habitent le nord et l'Est de la France. Noël sera là dans un peu plus d'un mois. Soyez donc prêt(e)s, mais le mieux est peut être de zapper ce genre de réunion familiale car on choisit ses amis mais rarement sa famille, bien que les mêmes principes soient applicables avec les amis pour le nouvel an.
Que celui à qui ces préceptes n'a pas rappelé une anecdote récente ou lointaine me jette la première pierre. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènements existant ou ayant existé ne serait en aucun cas être fortuite.
En effet, vous qui me lisez, aucune de ces lignes ne vous à fait penser à tonton Paul, mamie Josette, au neveu qui vous énerve, à votre bof à qui donner des baffes soulagerait votre bien être physiologique ou à un quelconque événement familial ? Allons donc, on est tous pareils !
Bisous et @+