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Après certains hôpitaux des Pyrénées-Atlantiques, sur la côte basque, et de PACA, le "Plan blanc" est déclenché dans les hôpitaux corses.
Ça part mal… de nouvelles mesures ont été prises dès le 3 août en France pour lutter contre la flambée des cas de Covid-19. Selon les chiffres publiés mardi par Santé publique France, les contaminations se multiplient de manière inquiétante, tant en nombre de malades du Covid-19 à l’hôpital, que pour les services de soins critiques, qui reçoivent les cas les plus sévères. Les admissions sont également en très forte hausse, et la maladie tue de plus en pus de personnes, selon le décompte publié le 3 août.
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Le plan blanc vise donc à organiser des déprogrammations d’opérations tout en sanctuarisant les urgences, la cancérologie et les opérations de tout patient dont le report de prise en charge induirait une perte de chances.
Inscrit dans la loi depuis 2004, le plan blanc contient des mesures d'organisations destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle, ou une activité accrue d'un hôpital. Il permet d'organiser l'accueil et la prise en charge d'un afflux massif de victimes d'un accident, d'une catastrophe (attentats par exemple), d'une épidémie (c'est le cas qui nous intéresse) ou d'un événement climatique meurtrier et durable (risque nucléaire par exemple). Pour les débuts de la pandémie du Covid-19, il avait été déclenché le 6 mars 2020 dans les hôpitaux des régions les plus touchées (Grand-Est et Ile-de-France) et s'est ensuite élargi à tous les hôpitaux de France le 13 mars. En fait, il n'a jamais été levé face à la pandémie, mais il a seulement été assoupli lorsque la situation dans les hôpitaux s'est un peu calmé.
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Par le passé, le plan blanc a été déclenché à l'occasion d'épidémies de grippe en 2017, au niveau national, de gastro-entérite en 2005, sur 6 départements et de la canicule de 2003. Le plan blanc a été également déclenché lors des attentats passés, localement ou sur toute la France (comme en décembre 2018, après l'attentat au marché de Noël de Strasbourg).
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Le plan blanc va durer au moins quatre semaines et permettra notamment de rappeler des soignants en congés, de déprogrammer des opérations et d'ouvrir des filières supplémentaires. L'ARS donne la priorité aux urgences et à la cancérologie. Il convient d'organiser les déprogrammations pour permettre la prise en charge des patients, tout en adaptant les capacités des unités virales, y compris celles des soins critiques, aux besoins de la population. En résumé, tous les personnels médicaux et non médicaux susceptibles de renforcer ces services sont donc réquisitionnés, les capacités non liées au Covid sont réduites et certains patients seront transférés vers d'autres établissements de soins. On ne rigole plus… mais heureusement, jusqu'ici, tout va bien…
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