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Le président de la République doit prendre la parole lundi soir (encore ? ça va mal…). Ce sera une allocution télévisée au cours de laquelle il devrait évoquer la progression du variant Delta (il ne faut plus dire "Indien" pour ne pas stigmatiser…) sur le territoire national, mais aussi annoncer une éventuelle obligation vaccinale pour les soignants.
Rappelant que le variant Delta est bien plus contagieux que le Covid-19 'd'origine" et que le taux d'incidence augmente chaque jour en France, de façon exponentielle, Olivier Véran a déclaré que nous pourrions arriver à plus de 20.000 contaminations par jour d'ici août, si nous n'agissons pas.
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Les 3000 cas actuels pourraient devenir 6000 cas dans une semaine, 12.000 cas dans 15 jours et monter au-dessus de 20.000 cas début août, si nous n'agissons pas, a déclaré le ministre de la Santé.
La Grande-Bretagne enregistre 30.000 cas par jour, et nous les suivons pas à pas, avec juste quatre semaines environ de décalage avec eux, concernant l'épidémie. Les hospitalisations ont arrêté de baisser, et on enregistre une hausse de l'activité de SOS Médecins. L'épidémie est en train de repartir.
La secrétaire générale de la CFDT (je ne savais pas qu'elle était médecin, ni que sa parole faisait autorité) appelle à tout faire pour accélérer la vaccination de tous les travailleurs. Elle réagissait ainsi à l'annonce de la création de centres de vaccination pour les fonctionnaires, saluant la "bonne nouvelle", et espérant aller "encore plus loin". Certains secteurs d'activité devraient être priorisés en fonction de l'exposition au risque et au public".
La vaccination obligatoire des soignants pourrait être décidée la semaine prochaine, alors que la moitié de cette profession n'est toujours pas vaccinée contre le Covid-19, ce qui est Quand même un comble. Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais ? Quand on est soignant, on devrait avoir la préoccupation de ne pas transmettre une maladie au patient dont on a la charge, mais bon, ce n'est pas le point de vue de tout le monde… Dommage, car les soignants se protégeraient ainsi eux-mêmes du virus, car ils sont quand même très exposés à des personnes éventuellement porteuses du virus.
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La Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises Française DGSCGCF) rappelle qu'un vaccibus conduit par des pompiers est présent sur chaque départ d'étape du Tour de France afin que des personnes du public, ou de la commune, puissent recevoir une dose de vaccin. Il était bien sur présent aujourd'hui à Céret, en Catalogne Nord.
J'ai jeté un œil sur l'étape du jour, et j'ai pu constater une sacrée belle langue de bois. Le premier sinistre avait fait le déplacement jusqu'à Prades, la ville dont il est le maire. J'ai trouvé étonnant que le public devant les caméras ne soit constitué exclusivement que de personnes très âgées et/ou handicapées en fauteuil. Je suppose que l'exécutif n'a voulu prendre aucun risque.
Une brave mamie tenant à la main l'estimada estelada, notre valeureux drapeau, a vu son micro coupé d'autorité, ce qui n'est pas si grave, car le sieur Castex, élu de Catalogne Nord depuis 2008, et marié à une Cerdane de Valcebollère, ne comprend toujours pas le Catalan, malgré ce qu'il laisse entendre !
Statu quo général et micro muet sur les nombreux Catalans arborant la Senyera ou mieux encore l'Estelada, sur le bord des routes, y compris pour l'exemplaire géant filmé dans un champ depuis l'hélicoptère.
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Nous avons eu droit à des images d'archives de 2018, remplaçant cette oeuvre admirable, ainsi que la traversée d'un village aux couleurs de soutien à nos cousins du coté Sud, et à des zooms appuyés sur de (rares) mais curieux drapeaux franquistes dans le public.
Je m'attendais à voir le tour traverser l'enclave de Llivia ou de passer par Puigcerdà, mais la grande boucle n'a passé à aucun moment la frontière espagnole, même si elle l'a longée pendant plusieurs kilomètres.
Ceci dit, j'ai été bien content de voir à la télévision des villages et lieux connus, même si les commentaires de certains journalistes parisiens m'ont bien fait rire… comme le pignon à cloches qui n'est autre qu'un "clocher-mur"… et le barrage de Vinça (phonétiquement Vine-Sa, qu'il a prononcé Vin-Ka), comme le (gros ?) mot Catalogne qui a été soigneusement évité, ou encore "Pau Casals", renommé avec insistance du castillan "Pablo", et relégué au rang de créateur d'un festival de musique classique.
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C'est vrai qu'il a créé, en 1950, à Prades, un festival pour le bicentenaire de la mort de Bach, mais qui s'en soucie aujourd'hui ? En revanche, j'ai trouvé dommage que le journaliste fasse l'impasse sur son œuvre au service de la paix, ainsi que sur la Sardane, dont il est quand même le plus grand le plus grand compositeur. Le fil conducteur est la musique, mais on y ressent ce qu’est l’âme catalane.
Je ne saurai d'ailleurs pas traduire l'émotion que j'ai ressentie, lorsqu'à Sant Feliu, ma fille est allée tout naturellement se joindre aux danseurs pour participer à son premier "Aplec de la Sardana"... comme si elle avait fait ça toute sa vie.
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Je préfère, parce que jusqu'ici, tout va bien, finir sur cette note sympathique, plutôt qu'avec cet horrible virus.
Visca !
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