Castex affiche le plan vaccin et ça fait frémir !
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Tout avait mal commencé quand le 1er sinistre a tenu une conférence de presse pour présenter la campagne de vaccination à venir. Il a connu un souci technique de lunettes avant sa prise de parole, alors que la plupart des chaînes d'info étaient déjà passées en diffusion, tous micros allumés.
Les téléspectateurs ont donc pu assister à la séquence cocasse d'un premier ministre perdu, une paire de lunettes sur les yeux, mais les cherchant partout : "Il n'y a pas mes lunettes là ? Qu'est-ce que j'ai fait de mes lunettes ? s'est-il adressé à lui-même, en fouillant en vain sa veste de costume. De Funès was back...
Dans un registre plus sérieux, le chef du gouvernement a évoqué la situation sanitaire, mais le gag ci-dessus révèle quand même qu'il est parfois sérieusement perdu.
Ensuite, il a laissé la parole à Alain Fischer, un des plus grands immunologues, qu'on appelle déjà "monsieur vaccin". Et là, ça ne faisait plus rigoler du tout. De manière empruntée et souvent perdu entre bafouillement et hésitation, cet éminent scientifique de renom, professeur en immunologie et chercheur en biologie, était visiblement très gêné. Il lui fallait en effet adhérer aux thèses du gouvernement, mais rapidement le médecin a repris le dessus.
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Je reste persuadé que le passage le plus authentique n'est pas celui des modalités vaccinales. Avant de les évoquer, monsieur Vaccin a tenu à indiquer une notion de prudence. Il a subitement fait une pause dans sa présentation pour préciser quelques bémols. Je cite :
"La prudence est à conserver pendant toute la durée de la stratégie de vaccination", "nous ne disposons de la part des industriels que de communiqués de presse", "en tant que scientifique, j'attends avec impatience les publications scientifiques", "nous n'avons pas connaissance des dossiers très complets qui ont déjà du être adressés", "nous n'avons pas à ce jour le recul suffisant sur la sécurité et l'efficacité de ces vaccins", "les données ne sont pas complètes pour savoir jusqu'à quel point ces vaccins sont efficaces chez les personnes les plus à risques", et dernier point qui est "critique" : savoir si d'une part le vaccin protège contre l'infection, mais aussi contre la transmission". Il faudra "plusieurs mois pour avoir ces informations".
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En résumé, j'ai beaucoup de respect pour le professeur Fischer mais les affirmations qu'il nous a assenées avant de détailler la politique de vaccination sont de nature à faire frémir.
Quand on écoute monsieur Vaccin, le médecin des bébés-bulles, on a une furieuse envie de ne pas se faire vacciner et de prendre ses jambes à son cou. La preuve : il n'a jamais dit que jusque là, tout va bien…
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