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Après 3 jours de bras de fer avec les petits commerçants sur fond de confinement, Jean Castex a tranché. Malgré l’opposition de la fédération de la grande distribution, le 1er sinistre a annoncé l’interdiction de la vente en grande surface des produits vendus par les commerces "non-essentiels" (les conneries, quoi, ce qui n'est pas cool pour eux), fermés depuis le 30 octobre.
En gros, pas mal de rayons des grandes surfaces non-alimentaires vont fermer et le resteront tant que les commerces non essentiels (voir plus haut) n’auront pas rouvert.
Au début, il ne se parlait que les livres, puis des jouets, et maintenant, c'est à peu près tout ce qui n'est pas alimentaire. Il ne sera plus possible d’acheter un livre ou un CD ou un DVD dans le commerce physique.
De la même manière, puisque les magasins de chaussures et de prêt-à-porter sont fermés, les rayons des grandes surfaces vont être mis en dormance, tout comme les rayons bijouterie, décoration et arts de la table, électroménager, maquillage, fleurs… Comme c'est un peu compliqué, une liste exhaustive sera communiquée par le gouvernement, au moyen d’un décret, par le gouvernement.
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A 50 jours de noël, Playmobil, legos, voitures miniatures et autres poupées ne pourront plus être achetés en direct.
Rassurez-vous, les produits de première nécessité seront toujours disponibles à la vente pendant le confinement. C’est le cas de toute l’alimentation mais aussi des boissons (y compris alcoolisées). C'est le cas de la presse qui restera en vente dans les supermarchés, avec les produits d’hygiène, pour bébés, d’entretien, de jardinerie, d’équipement automobile, pour animaux de compagnie et la quincaillerie. Resteront également ouverts les rayons papeterie, informatique et téléphonie.
Dans les écoles, c'est aussi le confinement et cette rentrée s'annonce mal. Les profs vont se retrouver devant des dizaines d'élèves masqués (dès 6 ans), avec lesquels on fera une minute de silence, dans des salles non aérables, avant un repas dans une cantine bondée, et avec un service d'ordre renforcé à la porte.
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Franchement, j'aurais beaucoup pour ne pas vivre ni ça, ni cette sourde impression que dans 15 jours, les lycées vont fermer, que les élèves vont passer sur supports à distance pour les semaines à venir, et qu'un sérieux tour de vis va être donné au confinement parce que les gens font n'importe quoi et que de toute façon, quoi qu'on fasse et quoiqu'il en coûte (j'ai réussi à le placer), les chiffres de la pandémie vont continuer à croître de façon inquiétante.
Mais que faire ? Compter sur une immunisation naturelle de 50 % de la population pour stopper le virus, se traduirait par la mort de 150.000 à 450.000 français. C'est chaud.
Les questions concernant l'avenir restent encore nombreuses avant la rentrée. En ce qui concerne les décisions d'interdictions à la vente, c'est une solution "perdant-perdant" qui va affaiblir le petit comme le grand commerce, en laissant le champ libre à des acteurs comme Amazon. Une fois que les papis-mamies (mais pas que) vont avoir découvert Aliexpress, ils ne vont plus revenir dans le commerce traditionnel pour une certaine catégorie d'achats. Reste encore à préciser cette liste définissant les produits interdits à la vente, des vêtements à la droguerie en passant par le vernis à ongles. Vous avez dit prohibition ? Pas tout à fait car jusqu'ici, tout va bien…
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