On nous prend… pour ce que nous ne sommes pas…
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Rémi Salomon, président de la commission médicale de l'AP-HP, a choqué la moitié des français et bien fait rigoler l'autre, en suggérant qu’il faudrait laisser Papi et Mamie seuls dans la cuisine pour le repas de Noël.
A moins d’un mois de Noël, les français se demandent bien légitimement comment passer les fêtes en famille et n'attendaient pas une réponse aussi saugrenue : On peut aller chez Papi et Mamie à Noël, mais on ne mange pas avec eux. On coupe la bûche de Noël en deux, ils mangent dans la cuisine et nous dans la salle à manger. Reconnaissant qu'il avait fait une maladresse, Rémi Salomon a précisé que cela ne correspondait pas à ce qu'il pense.
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Sans rire, les plus hautes instances assument donc le fait qu'ils nous balancent n'importe quoi, y compris des affirmations qui ne correspondent pas à leur pensée. J'en déduis donc qu'il ne s'agit que d'éléments de langage et qu'on nous prend pour… ce que nous ne sommes pas.
Il a même cru bon de préciser qu'il faudrait porter le masque à l’intérieur de la maison, chez Papi et Mamie, qu'il ne fallait le retirer qu’au moment de manger et qu'il fallait le remettre dès la dernière cuillère terminée. Continuant à nous prendre pour ce que nous ne sommes toujours pas, il a reconnu que ce qu'il avait dit hier (la scène de la cuisine) était une bêtise.
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Axel Kahn, 76ans, généticien de renom, a proposé quant à lui, une solution plus radicale : fêter Noël au mois de juin, avec un sapin et une bûche glacée. Cette fois, c'est sûr, les hautes instances se fichent vraiment de nous.
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J'en veux pour preuve les stations de sports d'hiver, même si je suis plutôt partisan des plages des Caraïbes et de leur sable chaud au cœur de l'hiver, mais passons. Les stations de ski pourront donc ouvrir à Noël… mais sans les remontées mécaniques. C'est un peu gênant. Les stations sont sur deux niveaux : le premier avec les hébergements, les parkings et les commerces, tandis que le second, accessible par les remontées mécaniques comporte des établissements d'altitude mais aussi et surtout les pistes.
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Les élus et les professionnels sont en colère, les hébergeurs s'interrogent sur la pertinence de l'ouverture et Club Med, comme les principaux professionnels n'ouvriront pas ni les villages ni les chalets. Il reste toujours l'option de grimper les pentes par soi-même pour s'adonner aux sports d'hiver, mais cela requiert de solides notions de randonnée dans la neige et d'alpinisme.
Le 1er sinistre nous annonce "qu'il sera loisible à chacun de se rendre dans les stations pour profiter de l'air pur de nos belles montagnes et des commerces (hors bars et restaurants). Simplement, toutes les remontées mécaniques et les équipements collectifs seront fermés au public, a déclaré sans rire Jean Castex.
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C'est gênant quand on examine le programme :
- Studio cabine, parking et magasin de pulls : OK
- Petit café, chocolat chaud, crêpe au sucre : Interdit.
- Location des équipements de ski : Pour quoi faire ?
- Forfait ski, tire-fesses, téléphérique et vin chaud en terrasse en haut des pistes : Interdits.
Après l'intervention Macronienne, les gens se sont rués sur les réservations, mais ça n'a pas duré : après l'intervention Castexienne du lendemain, la majorité a annulé les réservations qu'ils venaient de faire. On avait promis une réponse rapide aux professionnels de la montagne, c'est chose faite.
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Entre les anciens relégués dans la cuisine, et le ski sans ski, les clients ne voudraient-ils pas réclamer des réductions ?
Au milieu de toutes ces incohérences, le ministre de la santé a rappelé que les déplacements devront se faire avec prudence et en respectant les gestes barrières afin d'éviter une reprise épidémique. La seconde vague n'est pas terminée et l'épidémie n'est pas derrière nous, a insisté Olivier Véran, car la pression épidémique reste forte.
Bon… heureusement que jusqu'ici, tout va bien…
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